Le Musée national des Beaux-Arts, partie cubaine, accueille la plus grande collection d’art cubain au monde, au total y sont exposées près de 1000 œuvres de qualité, du XVIe siècle à aujourd’hui, permettant d’en apprendre plus sur la culture cubaine.
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Pour tout public et curieux de l'art cubain. Pour découvrir la plus grande collection d’œuvres d’artistes cubains, du XVIe siècle aux années 1980. La salle consacrée à l’artiste cubain Wifredo Lam.
Le bâtiment construit en 1954, et organisé autour d’un vaste patio central, a été très bien rénové. La collection du musée est organisée de manière chronologique sur deux étages. Tout d’abord la peinture de la période coloniale, du XVIe au XIXe siècles. On y découvre beaucoup d’art religieux, de portraits de nobles et d’ecclésiastiques, de paysages et de scènes de la vie quotidienne à Cuba. L’artiste Guillermo Collazo (1850-1896), figure majeure du XIXe, dispose d'une large place.
Viennent ensuite les œuvres réalisées entre 1894 et 1927, qui marquent véritablement la naissance de l'art cubain. La troisième partie est consacrée à l’art moderne, de 1927 au début des années 60 et la dernière à l’art contemporain, des années 60 à aujourd’hui.
Les scènes historiques et les hommages aux héros de la Révolution sont nombreux, cette période ayant inspiré beaucoup d’artistes, tels Gilberto Frometa ou Raul Martinez. Vous pourrez d’ailleurs lire sur les murs de nombreuses citations des héros de la Révolution. Les œuvres liées à l’identité nationale, avec des thèmes comme la tradition paysanne ou les mythes afro-cubains, sont également bien représentées, ainsi que des toiles de René Portocarrero mettant en avant les inégalités raciales et les injustices héritages de la période coloniale et républicaine.
Cette période est également marquée par le surréalisme avec les artistes Mariano Rodriguez et Lundo Bermudez, sans oublier les influences cubistes et l’art naïf. Deux grandes salles sont dédiées au célèbre artiste cubain du XXe siècle Wifredo Lam, qui mêle dans sa peinture les mouvements modernistes occidentaux de son époque aux symboles afro-caribéens. Enfin, le mouvement hyperréaliste est présent avec, par exemple, le grand portrait de jeune fille de Flavio Garciandia Tout ce dont on a besoin c’est d’amour.
Peu de gens entreprennent de visiter le musée national des Beaux-Arts et vous serez probablement tranquille pour déambuler dans les salles, un vrai plus. Un petit conseil avant votre visite, prévoyez un pull ! Sachez que le musée a également un bâtiment dédié à l’art international, dans le Palacio del Centro Asturiano.
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