Le Capitole, un édifice monumental symbole de la puissance de la nation cubaine.
Classification du patrimoine
Monument national
Contexte
Lieu Historique
Usages possibles
Musée
Travail de bureau
Fermeture
Vendredi Saint
Heures de Service
Du mardi au samedi, visites à 10:00, 11:00, 14:00 et 15:00
Construction
Palais
Décoration
Ancien
Climatisation
Sans climatisation
Fumeurs autorisés
Non
Niveau de bruit
Haut
Parcours
Visite guidée
Fonctionnalité d'accessibilité
Entrée alternative accessible
Entrée avec escalier
Adapté à tous les publics.Découvrir le monument le plus symbolique de Cuba.Les immenses escaliers et la réplique du diamant.
Des immenses lustres Tiffany dans la bibliothèque dédiée à José Marti, héros de l’indépendance du pays, une salle des pas perdus de 120 mètres de long pavé de marbre italien et son acoustique unique qui étouffe le bruit des pas, El Capitolio, inauguré en 1929, a été créé par l’architecte Eugenio Raynieri sous la direction du président de l’époque, Gerardo Machado. Les spécialistes affirment qu’il a été inspiré par le Panthéon de Rome, la basilique Saint-Pierre et le Capitole de Washington. D’ailleurs tout au long de la visite, le guide évoque les similitudes avec ce dernier, mais insiste sur la supériorité, toute subjective, de la version cubaine. Son style néoclassique est en tout cas en harmonie avec l’ambiance populaire de Centro Habana et Habana Vieja, les deux quartiers les plus peuplés de la capitale.
Au centre de l’édifice, une immense coupole haute de 62 mètres avec un diamant incrusté dans le sol. Il marque le kilomètre 0 des routes du pays. Beaucoup de légendes circulent sur son histoire. Il proviendrait des tsars de Russie. La plus folle rumeur raconte que le fantôme de la reine Marie-Antoinette rôderait dans les couloirs du Capitole pour s’emparer de la pierre précieuse. Une histoire qui remonte à 1946 lorsque le diamant a disparu de l’urne hermétique où il se trouvait. Un an plus tard, il est réapparu sur la table du président de la République de l’époque. Désormais, l’original est gardé à la Banque Nationale pour assurer sa protection.
Le Capitole dont le dôme se voit à des kilomètres, a d’abord été le siège du gouvernement puis, après la Révolution, il a abrité l’Académie des sciences de Cuba et la Bibliothèque nationale de sciences et de technologie. Fraîchement rénové, l’édifice accueille aujourd’hui le siège du Parlement cubain. Seul bémol : les sessions plénières ne peuvent pas se tenir dans ce bâtiment car ses salons ne sont pas suffisamment grands pour recevoir les six cents députés du gouvernement. Le capitole est l'un des symboles de la Havane et de Cuba, ainsi qu'un passage obligé lors du séjour dans la capitale, ne serait-ce que pour en contempler l'extérieur récemment rénové. Pour ceux qui souhaiteraient le visiter, des visites guidées se déroulent toutes les cinquante minutes, en espagnol ou en anglais.
Cubanía s’efforce de retranscrire, que ce soit par l’image, le son, ou l’écrit, la vie quotidienne de La Havane et de Cuba à un public hétéroclite, curieux, intéressé, souvent non résidents. Toujours en dehors des grands débats politiques, économiques ou des thèmes couramment traités par les médias officiels, Cubanía souhaite au contraire faire témoigner les Cubains de tous les jours, la société dans son organisation actuelle, à travers des lieux, des traditions, des expressions culturelles parfois méconnues.
Chaleureux et confortable, le Grand Théâtre de La Havane, avec ses airs d’Opéra Garnier de dimension plus modeste, est un lieu prestigieux et un excellent choix pour assister à un ballet ou à un opéra de qualité en plein cœur de la capitale.
Étonnant, gai, coloré, amusant, el Callejón de Hamel (la ruelle de Hamel) pourrait-être ainsi décrit. Fameux lieux du street-art et de la culture afro-cubaine, il permet de se plonger dans l'univers haut en couleurs de son créateur : l'artiste Salvador Gonzalez Escalona.