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Festival del Caribe

Fiesta del Fuego : La Tierra Caliente s'embrase !

Auteur:
Gwladys Morey
Date de publication / actualisation:
20 octobre 2012

Quoi de mieux, alors que la fournaise s'empare de la Havane, que de migrer vers l'Oriente, où une toute autre chaleur s'apprête à gagner Santiago de Cuba. Ouvrant le pas aux festivités estivales, le Festival del Caribe, fait vibrer les Santiagueros au son des percussions venues de toutes les Antilles et d'Amérique latine, pour célébrer l'esprit et le folklore caribéen.

Characterization

Les amateurs de la fête multiculturelle aux rythmes dansants célébrant la culture africaine. Pour connaître la Santiago authentique en profitant d'un de ses évènements culturels le plus importants.

Pendant une semaine, la ville sort de sa douce langueur et fait vibrer les Santiagueros au son des percussions venues de toutes les Antilles et d'Amérique latine, pour célébrer l'esprit et le folklore caribéen. En attendant la « Quema del diablo », cet énorme brasier qui symbolise la mise à mort du diable et clôt la semaine dans l'euphorie générale, le festival est l'occasion rêvée de découvrir Santiago de Cuba en se laissant porter par les manifestations qui ont lieu tout au long de la journée.

Grâce à la multitude de moto-taxis qui arpentent les rues et nous trimbalent en moins de deux - et pour trois fois rien ! - aux quatre coins de la ville, on est transportés d'une fête martiniquaise à une Conga endiablée aux portes de la forteresse du Morro ; d'une rencontre de rumba dans la Casa del Caribe à un défilé métissé dans le centre-ville. En moins de temps qu'il n'en faut pour organiser une visite dans les règles, voilà que le festival s'impose comme guide local et nous entraîne vers les rues animées, les lieux historiques et sacrés, les petits quartiers excentrés... Le Festival del Caribe, c'est le Cuba qu'on aime : une rencontre avec la cubanité profonde sur fond de danse et de musique. En se laissant porter par les concerts, les rencontres, les contes chantés, mais aussi les conférences qui ont lieu en parallèle de cette joyeuse ébullition, c'est l'histoire de l’île, de l'esclavage et des croyances que l'on découvre. On en oublierait presque d'aller faire un tour à la plage... Dommage, ce serait faire l'impasse sur « l’Ode à Yemaya », un rituel de sacrifice qui rend hommage à la reine de la mer et propose une véritable immersion dans la religion afro-cubaine !

La programmation est riche et variée : mieux vaut se jeter sur le programme pour ne rien manquer ! Cependant, pour les moins agités et ceux dont les pentes ardues de Santiago auraient eu raison, le rendez-vous immanquable de la journée est le Parc Céspedes. Situé aux pieds de la cathédrale, c'est le cœur vivant du festival, le point de départ des défilés, là où s'improvisent des rencontres de rumba et où s’enchaînent, chaque soir, concerts et démonstrations de danses des pays invités. Toute la ville s'y retrouve dans une ambiance festive et bon enfant, pour prendre part au spectacle, danser et se laisser surprendre par des cultures inconnues.

Une fois la fête terminée, le berceau du son et de la trova n'abandonne pas les enfants de la fête, qui se retrouvent, à quelques pas seulement de la place pour danser : Casa de la Trova, Claquetta ou Casa de la Musica offrent une jolie prolongation des festivités et aident à patienter jusqu'au lendemain !


Cubanía

Cubanía s’efforce de retranscrire, que ce soit par l’image, le son, ou l’écrit, la vie quotidienne de La Havane et de Cuba à un public hétéroclite, curieux, intéressé, souvent non résidents. Toujours en dehors des grands débats politiques, économiques ou des thèmes couramment traités par les médias officiels, Cubanía souhaite au contraire faire témoigner les Cubains de tous les jours, la société dans son organisation actuelle, à travers des lieux, des traditions, des expressions culturelles parfois méconnues.

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